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Le Verdon sur Mer

Le village :

 

Le Verdon-sur-mer est situé entre terre et mer à la pointe du Médoc, cette petite station balnéaire a su garder toute son authenticité.
Elle vous offre des vacances où plages, paysages, patrimoine, nature et convivialité sont au rendez-vous.
Entre marais, plages, forêts, océan et phares, toutes vos envies seront assouvies !

 

Le Verdon sur Mer est la commune la plus septentrionale des Landes de Gascogne. Elle est située au nord de Soulac-sur-Mer, à l'extrémité nord du Médoc et de la pointe de Grave. C'est une petite station balnéaire disposant de deux plages, l'une sur l'Océan et l'autre sur l'estuaire. Vous aurez le choix entre la plage textile et la plage océane naturiste.

 

C'est la ville aux 3 phares, le phare de Saint Nicolas, la phare de La Pointe de Grave et le célèbre et magnifique phare de Cordouan.

 

C'est aussi la ville aux 4 ports, le Port Bloc où se trouve le Ferry pour Royan, le port de plaisance "Port Médoc", le Port Autonome et le Port aux Huitres.


Le Verdon fait face aux communes charentaises de Royan, Saint-Georges-de-Didonne et Meschers-sur-Gironde.

 

Un service de Ferrys traversant l'estuaire, assure la liaison

Le Verdon (Port Bloc) - Royan.

 

Le Verdon sur Mer se situe :
- à 9 Km de Royan
- à 6 km de Soulac sur Mer
- à 25 km de Montalivet
- à 90 km de Bordeaux

- à 520 km de Paris

 

Activités alentours :

 

- VTT / Vélo : Vous aurez accès, à 300m du gîte, à une magnifique piste cyclable et à une piste VTT dans la forêt.

- Randonnée et balade en forêt ou dans les marais

- Equitation

- Cinéma

- 2 Plages surveillées dont une océane, plage de "Saint Nicolas" et l'autre sur l'estuaire, plage de "La Chambrette"

- Naturisme à la plage océane de "Saint Nicolas"

- Casino

- Voile à la plage estuaire de La Chambrette

- Sports nautiques au port de plaisance "Port Médoc" avec Excursions sur Estuaire et Phare de Cordouan

- Tennis

- Pêche

Un peu d'histoire :

 

  En forme de triangle, l’extrême pointe du Médoc a été façonnée par le vent et l’océan durant les siècles avant que la main de l’homme ne réussisse à freiner l’érosion. D’ailleurs, Brémontier planta ses premiers semis à la Pointe de Grave dès 1801. C’est au milieu du XIXème siècle que cette pointe prend sa configuration actuelle. Mais le milieu est sensible, menacé par les violents courants marins. Pour combien de temps Le Verdon ne sera pas une île ?

            Longtemps, y vivre fut difficile. L’avancée des sables, l’infertilité des sols, les fortes fièvres des marais, tout devait repousser la vie humaine. Pourtant, une petite colonie s’y est implantée pour pratiquer la pêche, le cabotage, la culture du sel et la contrebande. Les marais salants sont attestés dès le XIIème siècle dans une charte reprenant des droits de la basilique de Soulac. L’exploitation du sel à grande échelle est menée par des Saintongeais huguenots fuyant les guerres de religion autour de La Rochelle.

            La rade du Verdon, vaste étendue d’eau dans l’estuaire, est protégée des vents d’ouest dominants. Les navires fréquentant le port de Bordeaux y attendaient les vents favorables avant de prendre le large.

            Le phare de Cordouan, marquant l’embouchure de la Gironde, a été édifié entre 1584 et 1611 pour signaler l’entrée de la passe. Å’uvre majestueuse battue par les flots, le phare a résisté à bien des périls et, depuis plus de quatre siècles, reste à la pointe de beaucoup d’innovations techniques dans les systèmes d’éclairage. Aujourd’hui, il est le seul phare en mer conservant une présence humaine. Plus de 20 000 visiteurs s’y pressent chaque année, à la saison estivale, pour découvrir sa chapelle où une messe était servie par des moines récollets de Royan jusqu’à la Révolution. Il a été classé monument historique en 1862.

            Un arrêté du Conseil du Roi de 1712 institua une taxe pour tous les navires entrant et sortant en Gironde. Ce prélèvement, pourtant modique (quelques sols), permit la construction d’une chapelle royale au Verdon en 1723. Les marins voulaient un secours spirituel avant de prendre la mer. En 1852, la chapelle est fort mauvais état est confiée à la commune à condition de célébrer une messe pour les marins tous les 15 août. Cette tradition a été reprise par la Fête de la Mer que nous connaissons, chaque été.

            Le village du Verdon n’a eu, longtemps, qu’une faible importance : 300 habitants à la Révolution, c’est bien tout. Mais, blotti entre les dunes et les marais salants, ouvert sur un petit port en fond d’un chenal se jetant dans la rivière, Le Verdon a su profiter de ses atouts qui lui permirent d’obtenir, après des difficultés, la séparation de Soulac en juillet 1874.

            La période faste de la commune est, sans nul doute, les années 30. La construction d’une gare maritime moderne (le môle d’escale en avant-port de Bordeaux) permit l’accueil des plus grands paquebots du mode. Inauguré en juillet 1933, le môle d’escale, par ses prouesses techniques, fit parler du Verdon dans le monde entier.

            Détruite en 1944, la station maritime n’a pas été reconstruite et les espoirs portés par un port pétrolier dans les années 60-70 se sont éteints avec la crise économique.

            Le Verdon, c’est aussi une pointe de liberté, encore sauvage, avec des plages d’une impressionnante étendue, préservées de l’urbanisation. Pays des cèpes, du gibier, des poissons… presque le « pays de Cocagne Â». La cueillette des huîtres, pratiquée à partir de 1868, donne une activité importante au village grâce aux « crassats Â», gisements naturels de reproduction du naissain.

            Peuplé aujourd’hui d’un peu plus de 1 380 habitants, Le Verdon est fier de son histoire, de son patrimoine et de ses traditions. Animée l’été par un tourisme balnéaire familial, la commune cherche une voie pour un développement durable.

Bruno Gasteuil

 

 

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